
Saturé de miel
Délecté, rincé 1000 fois déjà
Le jeu n’en vaut pas la chandelle
Mille et unième
ennuyeuse rengaine
Laisse, derrière toi,
l’embrasement
si vain du toi et moi.
Laisse moi là,
attache moi.
Et ne me lit pas.
Va, oublie et disparaît de moi
Arrêtons là,où se terminent
les premières heures lumineuses,
au firmament, juste avant les redites.
Mais rejoue jusqu’au sang
L’hémorragie incendiaire
Que je m’évertue à senser…
Enragée de cet éclat en toi.
Folie, insomnie me dilapident
C’était le grand soir pourpre
Un « nous » paillardait avec superbe.
Alors trépasse, s’il te plait,
cette douce journée
Je grandiloque
pitoyable à tes pieds
De lune éprise, je marche toute au vertige
Soleil dans la paume
satinée de lumière, frelatée d’émois.
Chaleur au corps encore
Sueur de mes peurs
L’Abscons m’enfourche
et me met en joue
Un doux sobriquet
tressaute mes viscères.
Energise tes secondes, oublie l’heure à venir
au passé nous serons, pour la frénésie,
pour l’irrésistible de ton lit
Résolument indécise
désespérément achevée
(à la corne de licorne)
Stratégie, doublure et Usure
s’effacent d’heure en nénuphar
et tisse la trame du quidam
Superfluité de ce qui bat, de ce qui lutte
L’utile et le timoré m’ont ôtés les mots :
Tu es beau
.
Le langage, les maux font leur retour
Je les avais si bien incinérés,
J’avais cru bon de les damner
désespérance et désamour
de l’impensé.
Le splendide, l’attachant du tranchant
La louve en ma poitrine sort canine
Le ressort échevelé de l’intrépidité
Roborative blessure.
De pleine conscience, à l’affriolante virtualité
des mes heures dans tes heures,
de ta vie dans mon envie.
Exilharation prohibée
Que nenni de demain
à pleine bouche je porte l’algarade
transperce et divise,
gagne la doublure sur l’emprise
Disfluence du cœur
infirme l’heuristique
nouvelles boucles, nouveau cycle ?
La violence me revient
Prise en compte, à l’épée, de cette accélération
De ce temps passé à me hanter
Je javelliserai le derrière de mon front
Exfolierai joyeusement mes heures de toi,
purgerai, le futur, du soupçon de tes yeux
Gâcherai, vautrerai, foulerai, violerai :
(et du moins aisé au plus complexe)
l’étincelle de ta voix
le choix de tes mots
le phrasé de ta vie
Mais continuera ce battement
ce truc de toi en moi
que je ne savais pas
cette chienne d’altérité
qui me jette sur le bas coté
L’heuristique me sait condamné
Jusqu’à nouvel ordre
Je muscle à l’altère de toi
la résilience d’un cœur
pourtant joyeux
Bonus !