35 ans, un cheveu blanc, quelques amants Ils ont les yeux chocolats Ils sucrent ma vie d’émois Pistache parfois en éclats Mais surtout à la noix   Ils s’étalent  et j’y goûte Ce croquant de liqueur Tout au coeur, mes doutes Boivent d’un trait mes peurs   Ils soupoudrent mes nuits Les fondent de cette aigreur De l’odeur du chocolat …

Se passer de toi. Sur un peu plus d’années que de doigts…   Une absence mais à chaque pas ta présence. S’émancipe t’on pour de bon, d’un bond ? Si je te déteste, à mes côté tu restes Si je t’aime, reviennent les problèmes. Ne pas se positionner, ou synthétiser ? Un juste milieu, un extrême centre ? La peine …

Lignes et courbes te font cette beauté, à dévorer… Le délicat de tes traits m’atteint C’est une aile, une douceur au cœur C’est au beurre, un pêle-mêle de sel C’est ta langue, la finesse du tracé Cet éclair vert de joie me foudroie C’est ta voix, le chaud des mots Ton toucher de soie me manque ce matin Mes lèvres …

Parce que j’ai aimé 2020 parce que je l’ai adorée… Petit exercice de gratitude pour cette année formidable à mon échelle. Parce que faire « avec »  Et surtout autour, c’est ma plus grande compétence, mon plus grand talent je tiens à remercier l’an 2020 qui m’a permis de l’exprimer tout plein! Je n’aurai jamais fait autant  de sport! Merci les confinements, …

Je pourrais encore faire Tous les matchs de la terre Je t’ai rencontré hier Désormais, je fais mes prières C’est là qu’est l’inéluctable Un instant, une minute, un trop Tes yeux, mon feu irrémédiable J’inspire, tu es si beau J’irais au delà de la guerre Bien après la paix, tout derrière J’allumerai chaque parcelle De luxure, à tes doigts, charnelle Le vif de tes pupilles La malice de …

Un loir m’avait envahi Sommeil, larmes sans vie Et ce matin en milles lueurs l’Erdre afflue en mon cœur Le chagrin alors s’enfuit Et la Loire y fait son lit Cette ville m’aimante Même les souvenirs s’éventent Mon avenir c’est Nantes 

J’ai écourté, pardonne-moi Je pense à toi, c’est la marée Ce soleil s’eteint de mon fait Et sur la baie, le feu me veille   C’est mon adieu, au bleu de tes yeux À la délicatesse de leur caresses  À l’amour, à tes bras au petit jour,  Aux multiplications, aux complications   Je n’aurai jamais sommeil  Cette énergie n’a nul pareil J’ecris, multiplie, à …

Si blanc, si éclatant C’était beau de loin, Un brin croquant Puis ce vide malsain De sucre et de vent Mais au coeur vain   Bien trop meringue À m’en rendre dingue . . . .