A mes si et tant « amis »
Fuir pour vous.
Tant de laideur …
De trafic d’heures
Vous me tenez en horreurs
Je suis le démon
De vos auto-limitations
De vos genre, la négation.
Je fuis votre tempérance
Vos grands airs déjà rances
Retournez au silence
Vous affadissez ma vie
De vos certitudes inouïes
Aux vertus de fausses folies
En jugement de valeurs
Je vous classe en mon cœur
Dans le précipice des menteurs
Et oui moi aussi, j’ai du mépris
C’est vous qui me l’avez appris
De votre absurdité, je souris
J’assume la mienne !
Merci ! inutile rengaine
Que vos paroles vilaines !
L’arrangement de vos récits
Tous vos non dit
M’enseigne votre fausse vie
Votre fausse amitié
Vos pensées étriquées
L’absence d’intensité
Je renoncerai probablement
A faire tomber ce qui en vous ment
A vivre de faux-semblants
Vous-vous êtes fait peur…
A vous cachez dans le beurre
De vos propos enjoliveur
De vos rêves stéréotypés.
Et je ne veux pas y goûter :
Demain est trop espéré.
Aujourd’hui pourtant doit se vivre !
Vous faites le choix de suivre
Moi de saveurs je m’enivre !
Je m’interroge et ramène à moi
Vos décisions, vos choix
N’est ce pas être un ami en soi ?
Interroger de vos propos la cohérence,
De vos rêves et projet la pertinence ?
Cette démarche n’a t’elle aucun sens ?
Alors c’est ainsi, je dois participer
Au grand mensonge qui vous permet
De croire qu’un jour vous en serez !
Mais en fait vous ne savez pas être
Vous ne connaissez que l’amitié paraître
Ce que vous attendez ne peut pas naître
Faites tomber vos barricades
Ou épargnez-moi les pommades
De vos imaginaires ballades
Je veux vivre de concret
D’histoire et de secret
D’authenticité et de respect
Je vous laisse à vos vanités
C’est votre souhait
Mais je ne vois pas l’intérêt
de vos relations faussées
Nous ne serons donc jamais
Amis au sens ou vous l’entendez
Ni amis comme je l’espérais
Ceci est un adieu
J’ai fait de mon mieux
Je vous souhaite un mensonge heureux.
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