Si de feu tu me ravage, si en désir tu me glaces,
si de glace je te fonds, si l’amour se fait au ciel,
alors nous irons en ce lac tout au bord de toi.
Je m’y noierai forcément, afin que tu m’enlaces,
me piques de baisers, de ravage aigre en miel,
Expiration, damnation de ton souffle à ton émoi.
J’ignore et méconnais la patience,
Quelle saveur à cette attente ?
Toute de frustration latente…
une nuit face à l’immense,
Face à ce qui se recommence.
Pourvu que contre moi, je te sente.
A l’abîme désagrégé au fond de tes yeux
Et pour l’oubli des jours consciencieux.
Mais encore et peut être pour tes bras, ta voix
Vivement que tu viennes milles fois…
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