J’ai tout au fond de mon cœur un petit trou,
une toute petite meurtrissure.
Elle laisse échapper l’aigre saveur du regret, de l’inachevé.
De temps à autres elle suinte de désirs,
son venin transperce ma vie, mes rêves, serpente en moi.
L’inaccessible est juste là
Ressource-toi de son écho,
Tremble à la dispersion de son reflet.
Étreint de tout ton être sa disparition,
Fugacement inhale le regret
De ce qui déjà s’est échappé..
Ainsi la beauté m’est fantasmée.
Elle m’est chantée de milles saveurs…
Alors j’emprunterai ses mots pour atteindre
Ceux que j’ai entrelacé à son apparence.
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