Si tout était beau sans toi aussi ?
Sans l’idée de toi, serai je plus en vie ?
Si ma première pensée du matin,
n’était pas la première goutte de mon chagrin.
En revenant à l’amont de ta question
pourrais je oublier ton nom ?
Es tu une emprunte intemporelle ?
N’as tu plus d’essence charnelle ?
N’es tu qu’un décalage ?
Un symptôme de ma cage ?
Me rongeant encore et encore,
Transperçant mes années,
De ta vie à ma mort ?
Si je n’étais pas condamner à t’aimer ?
Si ta rencontre n’était pas mon désavantage?
Si tu avais laissé mes chances à mon coté ?
Si je pouvais renoncer si je pouvais t’éradiquer,
En mon coeur ? être sage.
Mais je reste là ruinée, ramassée
à vivre en chien, à vide certain.
Flot sans fin.
Je meurs de toi en mon coeur
J’ espère, sur le bout de mes nerfs.
Je larmoie de toi, sans voix
Mais je vis de te vouloir au désespoir.
Mes jours s’envisagent
Seulement dans ton sillage
Le désir se réduit à ton unique soucis
A quoi bon m’affliger ainsi de la vie ?
Puisque tout au bout
Même le dégout
de ta personne
Ne dissimule
le vide dans lequel tu résonnes
ni la vie que tu rallumes.
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