Puisque souvent je me confesse
Puisque je confonds écrits et aveux
J’affirme en légèreté
Que vous m’êtes un prétexte
Je ne vois nullement en vous mon dieu
seulement le salut face à la réalité…
Et mon très bel amour
Je veille tous les jours
A ne mêler cet idéal à ma chaire
Vous êtes mon horizon de mer…
Devant les affres de mon errance
Je saigne l’or de mes souffrances
Je vous fredonne
cet élan que je ne vous donne
Voici ma promesse :
Tu ne seras jamais que prétexte
De ma poésie, tu seras l’alibi
Je te remplacerai selon le contexte
Je te promet
oh mon aimé
en instantané
de ne jamais
de chaire t’ adorer
mais par ton idée
me laisser dévorer.
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