C’est l’immensité
à traverser
La chaleur a oublier,
La nécessité à négliger,
L’envie à refouler.
Des larmes à déverser.
La raison du cœur,
A blâmer, à défoncer.
Le compte à erreurs
A accepter, à débuter.
C’est se fendre à chaque heure.
C’est se surprendre en horreur.
C’est se renier frénétique.
En un instant mélancolique
Replonger juste pour passer :
Cette éternité
Qu’a la seconde,
Qui détruit ma vie.
Pour ignorer ce que l’onde
Ravage et déconstruit
De moi, de mon histoire.
Une dernière gorgée d’espoir,
Avant la réalité du désespoir.
L’ultime trêve
Une demande de rêves.
Que seule la volonté achève !
C’est accepter le poignard
C’est l’enduire de ses mains
Du douloureux venin
De mon chagrin
Et le planter au plus tard
Dans l’instant
Maintenant
Tu vois
se sevrer de toi
c’est une mort en soi.
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